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VPS low cost. Ce que personne ne dit vraiment

Pendant longtemps, je me suis laissé tenter par les VPS low cost. Quand on voit des offres à dix euros par an pour un serveur avec un giga de RAM et trente giga de disque, difficile de résister. Sur le papier, c’est parfait pour tester une stack, déployer rapidement un petit service ou jouer avec CapRover ou Dokploy.

La réalité est beaucoup moins glamour.

Je partage ici une expérience répétée chez plusieurs fournisseurs, notamment les acteurs très agressifs du marché low cost. L’objectif n’est pas de faire un drama, seulement d’expliquer à quoi s’attendre et pourquoi certains choix se révèlent être des pertes de temps plus qu’autre chose.

Le syndrome du VPS pas cher. Accessible quand il veut

Les offres ultra low cost qui tournent autour de dix euros par an ont toutes un point commun. Le VPS fonctionne correctement au moment de la commande, puis devient aléatoire après quelques jours.

Temps de réponse irrégulier. Panel inaccessible. Reboots intempestifs. SSH qui se fige au milieu d’une commande. Les exemples ne manquent pas.

Chez certains fournisseurs, j’ai passé plus de temps à essayer d’ouvrir une connexion SSH qu’à réellement travailler dessus. Une simple mise à jour, un build Docker ou une installation un peu lourde pouvait bloquer totalement la machine.

Le support qui tourne en rond

Le support chez ces hébergeurs suit un schéma très prévisible.

Vous ouvrez un ticket pour signaler que le VPS est hors ligne. On vous répond quelques heures plus tard que tout semble normal. Vous insistez. On vous propose une nouvelle instance.

Le problème avec cette solution, c’est qu’un VPS n’est pas un objet jetable dans lequel on perd dix secondes. Quand vous avez passé une ou deux heures à installer CapRover, à configurer un réseau, à fine tuner Docker, à déployer des apps et à ajuster les règles firewall, perdre tout cela juste pour recommencer ailleurs n’a rien de logique.

C’est comme si on vous disait de changer de maison à chaque fois que la porte d’entrée se bloque.

Quand le prix devient un piège

Un VPS à dix euros par an, c’est séduisant sur le papier. En pratique, cela coûte beaucoup plus cher que son prix, mais en temps perdu et en énergie mentale.

Vous réinstallez. Vous recommencez. Vous cherchez pourquoi ça rame. Vous basculez sur une nouvelle instance. Vous reconfigurez tout. Et le cycle recommence.

Pour des tests ultra ponctuels, pourquoi pas. Pour un minimum de stabilité, ce n’est pas viable.

Le contre exemple. RackNerd

Après plusieurs essais chez différents fournisseurs, celui qui s’est révélé réellement fiable dans la catégorie low cost est RackNerd.

Ce n’est pas comparable à AWS, Hetzner ou OVH. Le positionnement n’est pas le même et ce n’est pas le but. Je parle ici de serveurs de test ou de micro projets qui doivent tenir debout pour moins de cinquante euros par an.

Sur RackNerd, les VPS fonctionnent réellement de manière constante. Le réseau tient. Les performances sont cohérentes avec le tarif. Le serveur ne disparaît pas pendant une journée sans prévenir.

Surtout, on ne passe pas son temps à tout réinstaller.

Pour mes besoins actuels, notamment pour tester CapRover, Dokploy ou des stacks Docker rapides, c’est aujourd’hui le seul fournisseur low cost que je garde dans ma liste.

vps

Je ne cherche pas le parfait. Je cherche le fonctionnel

Les VPS low cost ont leur place. On ne demande pas du SLA digne d’un datacenter Tier IV. On veut juste une machine qui répond, un réseau stable et une disponibilité correcte.

À choisir entre payer dix euros par an pour un serveur inutilisable ou cinquante euros pour un serveur qui fonctionne réellement, le calcul est vite fait.

La différence de prix est minime comparée au temps perdu à tout recommencer.

Conclusion

Le low cost n’est pas un problème en soi. Le problème, c’est quand le prix bas devient la seule valeur ajoutée du service, au point qu’il n’y a plus rien derrière.

Mon conseil est simple. Si vous cherchez un VPS pour apprendre, bricoler ou tester des stacks modernes sans perdre une demi journée à chaque plantage, oubliez les offres miracles à dix euros l’année.

Dans cette catégorie, RackNerd est le seul fournisseur qui m’a offert une expérience stable et cohérente avec mes attentes.

On ne cherche pas la perfection. On cherche un service qui tient debout.